Si le vélo est l’un des moyens de transport les plus adaptés pour faire face à la crise sanitaire actuelle, il peut aussi relever les défis climatiques d’aujourd’hui et de demain: un grand bond en avant pour ce véritable atout écologique dont le potentiel économique est en plein et le marché des vélos neufs et d’occasion bientôt.
Devenu un objet d’innovation sans précédent, le vélo fait figure de mobilité, de dynamisme et de résistance, tout en contribuant à l’amélioration de la gestion écologique des lieux urbains. Sur le plan économique, la solution vélo s’est avérée être un modèle fiable et assez pertinent. Et si l’on considérait le vélo comme une modèle pour l’économie (plus durable) de demain ? Les cyclistes, fans des coronapistes, ne s’en plaindraient pas.
La mobilité d’hier redevenue à la mode
Malgré les nombreux dégâts causés par la pandémie du Covid-19, il y a tout de même un point positif qui marque le début d’une nouvelle ère visible dans nos rues ou sur nos routes. Certains ont longtemps pensé que l’automobile serait d’emblée le meilleur et le plus sûr moyen de transport, et pourtant, tout le monde reconnait aujourd’hui que l’industrie de la voiture représente un véritable danger pour la planète. Certes, certains penseront sans doute que le vélo, une fois l’effet de mode passé, peut aussi avoir un effet négatif sur l’environnement. Fort heureusement, les vélos sont facilement réutilisables, réparables et revendables. L’explosion du marché du vélo d’occasion le démontre chaque jour.
Un sport accessible à tous
Le vélo, en plus d’être moins coûteux, est très pratique pour faire de l’exercice physique et sportif. C’est un véritable avantage pour ceux qui ont toujours éprouvé de la paresse à faire du sport, et pour ceux qui ont de la peine à à s’inscrire dans une salle de sport. Dans certains pays européens, comme en Suède par exemple, le vélo est un très grand atout permettant d’économiser de l’argent, du temps, de circuler plus librement, et de rester en bonne santé. Le “système vélo” est une alternative pertinente au système voiture du monde d’avant, surtout pour les personnes n’ayant pas les moyens de s’offrir une automobile. En effet, le coût d’un vélo est bien moins important que celui d’une voiture ou d’une moto.
Le moyen de mobilité le plus rentable
Sur le plan financier, tous les cyclistes pourront en témoigner. C’est très rentable. Le vélo est également une source d’économie durable, où le niveau de dépenses se voit réduit, peu importe son utilisation, contrairement à une voiture qui est source de tout genre de soucis (carburant, entretien, parking, assurance, réparation, etc.). En plus, c’est très facile de combiner vélo avec un autre mode de déplacement, comme prendre le train avec son vélo par exemple.
Un formidable outil de santé publique
De plus, l’économie du vélo a un impact collectif indirect pour les personnes qui choisissent ce mode de transport. En terme de santé, la pratique du vélo améliore les conditions physiques de ses usagers. Finalement, les cyclistes suivent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (sans s’en rendre compte) pour se maintenir en bonne santé au quotidien.
Par conséquent, le cyclisme peut à long terme, conduire à une réduction générale des maladies chroniques, telles que le diabète ou les maladies coronariennes. Les effets positifs peuvent s’évaluer en plusieurs milliards d’euros de frais médicaux d’économiser. Cela peut même avoir un impact direct sur d’autres secteurs de l’économie, car une population en bonne santé est une population avec moins d’arrêts maladie.
La star du développement durable
Le cyclisme est également bénéfique pour l’environnement, c’est un sport de nature par excellence ! Il réduit la pollution sonore, mais surtout, il peut limiter la congestion routière dans les villes, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre. Par conséquent, il ne fait aucun doute que, par rapport aux voitures, le vélo est un moyen de réduire considérablement la pollution. En effet, pour se rendre compte de l’impact négatif des voitures particulières, il a fallu faire face au confinement d’au moins 4 milliards de personnes dans le monde. La solution vélo est donc une réponse pertinente au système automobile de l’ancien monde.
Enfin, il y a de forte chance que le chiffre d’affaires du marché du vélo continue de croître et vienne à dépasser largement celui des automobiles individuelles. L’avenir, nous le dira.