Je vous présente la lampe frontale Opalo 3 by Stoots

Il y a quelques semaines, je me suis mis en tête de remplacer ma vieille lampe frontale, qui était déjà de la marque Stoots et qui commençait à montrer ses limites lors de mes sorties nocturnes en trail et en randonnée. Je suis tombé sur la Opalo 3 de Stoots. Comme son nom l’indique, c’est la troisième génération d’un modèle phare de la marque. Je l’ai testée dans différentes conditions (pluie, petit brouillard et nuit bien noire) – et je vous livre ici mon avis pour vous aider à faire votre choix si vous hésitez à l’acheter.

Gros plan sur l’Opalo 3 de Stoots, mettant en évidence son boîtier aluminium anodisé et son faisceau Spot à 400 lumens

Présentation technique de la Opalo 3

Avant de parler ressenti, passons par la case chiffres. J’apprécie toujours d’avoir une vue d’ensemble, alors voici un tableau récapitulatif :

CaractéristiqueDétail
Puissance max1200 lumens
Spot focalisé400 lumens (portée +120 m)
Batterie3350 mAh (concept easyLock 18)
Poids total95 g (sans sangle) / 124 g (avec sangle)
ÉtanchéitéIP68 (immersion possible jusqu’à 2 m)

La Mixing Focus est l’une des originalités de cette frontale : selon la puissance sélectionnée, le faisceau se resserre ou s’élargit. Résultat, on obtient une meilleure portée quand on pousse la luminosité, tout en conservant une vision périphérique satisfaisante à basse ou moyenne intensité.

La batterie, elle, est un module cylindrique au format easyLock 18, ce qui facilite le rechargement via un port USB-C étanche. D’un point de vue autonomie, on est encore dans du très beau résultat pour de l’ultra traileur ou du raideur !

LumensPortéeAutonomie
100 lumens20 mètres 30 heures
200 lumens30 mètres12 heures
400 lumens60 mètres7 heures
700 lumens80 mètres4 heures
1200 lumens120 mètres2 heures
Spot120 mètres (phare)4 heures

Il faut savoir que 200 à 400 lumens, c’est largement suffisant pour du trail sur chemin propre. On peut avoir besoin de passer à 700 lumens si le terrain est technique, 1200 lumens c’est vraiment pour un besoin précis de chercher une intersection au loin, une balise, une borne.

Illustration du mode Mixing Focus de l’Opalo 3, offrant un éclairage modulable (large, moyen, étroit) jusqu’à 1200 lumens

Donc vous pouvez partir en vous disant que vous avez une nuit d’autonomie largement en utilisant le mode 1 ou 2 de la Opalo (dépend bien sur du mois de l’année et de la température extérieure)

Mon expérience sur le terrain avec la Opalo 3

Mon premier contact avec la Opalo 3 de chez Stoots a été plutôt rassurant : le boîtier en aluminium, à la fois compact et très léger, donne une impression de robustesse. J’ai aussi aimé la sangle frontale, assez large pour ne pas comprimer le front, et pourtant simple à régler.

Lors de mes footings en soirée, j’ai d’emblée apprécié la puissance d’éclairage en mode 400 lumens : c’est amplement suffisant pour voir où je mets les pieds dans un chemin vallonné, et la lumière reste stable sans baisser soudainement grâce à l’électronique régulée sur la durée.

Lors d’une session plus longue, j’ai alterné entre différents modes : faible intensité pour la marche, intensité plus élevée pour les passages techniques. À 1200 lumens, la portée est bluffante, même si on ne tient pas ce mode trop longtemps pour préserver l’autonomie.

Si je devais décrire la sensation globale, je dirais que la transition entre les puissances est fluide : un appui court augmente la lumière, un appui long la diminue. Une fois qu’on a compris le principe, on ne se trompe pas.

 Illustration du système Mixing Focus de la Stoots Opalo 3, montrant son éclairage modulable large et étroit

J’ai eu du mal à prendre l’habitude de l’allumer en double cliquant, car sur les anciens modèles, c’est un appui simple. Ici l’appui simple est un accès au menu pour changer de type d’éclairage (rouge ou blanc)

À qui s’adresse l’Opalo 3 ?

Cette frontale est taillée pour les sportifs exigeants : ultra-traileurs, adeptes de course d’orientation, alpinistes, fanas de bikepacking… Bref, tous ceux qui ont besoin d’une lampe frontale adaptable et robuste, capable d’encaisser des conditions difficiles.

Si vous ne sortez que deux fois par an pour une petite balade nocturne, il est sans doute plus avisé de vous tourner vers un modèle moins cher et moins technique.

Avantages majeurs de la Opalo 3

  • Polyvalence des faisceaux : C’est clairement le point fort. La lampe propose plusieurs largeurs de faisceau, ainsi qu’un mode spot à 400 lumens pour repérer un point lointain (jusqu’à plus de 120 m).
  • Qualité de fabrication : Made in France, avec un corps en aluminium anodisé qui résiste vraiment bien aux éraflures et aux intempéries.
  • Confort : On s’en rend compte après une heure ou deux de port, la légèreté (95 g) fait la différence par rapport à d’autres modèles plus lourds.
  • Étanchéité IP68 : Pouvoir se retrouver sous la pluie battante ou croiser quelques flaquounettes sans craindre la panne, c’est un vrai plus.
  • Régulation électronique complète : La lampe ne faiblit pas brutalement au fur et à mesure que la batterie se vide. On garde une intensité stable pendant la majeure partie du temps.
  • Autonomie : on est chez Stoots, c’était déjà l’avantages des anciens modèles. Une mini batterie sur la tête, une mini batterie dans la poche, et on part pour 2 nuits sur un ultra trail !
 Lampe frontale Opalo 3 fixée sur la sangle easyLock, affichant sa légèreté (95 g) et son confort en trail

Limites et inconvénients

Aucune lampe frontale n’est parfaite. Dans le cas de la Opalo 3, voici ce que j’ai pu relever :

  • Prix : 195 €, on est sur un segment premium. Pour un usage très occasionnel, ça peut sembler disproportionné. Mais pour un usage de sportif confirmé, ça vaut largement l’investissement
  • Modes d’éclairage variés : Il faut un certain temps pour assimiler tous les paliers (lumens, spot, mode rouge, etc.). Pas rédhibitoire, mais mieux vaut lire la notice si on veut tout maîtriser.
  • Coût des accessoires : Stoots propose de nombreuses fixations (casque, vélo, sangle supérieure) et batteries additionnelles. Si vous voulez un kit ultra-complet, la facture peut grimper.
Vue rapprochée de la lampe frontale Opalo 3 Stoots, boîtier en aluminium anodisé et faisceau Spot 400 lumens
Lampe Opalo 3 équipée de la batterie cylindrique easyLock 18 (3350 mAh) et d’un port USB-C étanche

Cette lampe frontale se destine avant tout à ceux qui pratiquent des activités outdoor exigeantes : trail longue distance, course d’orientation, alpinisme, bikepacking, etc.

Si vous cherchez une lampe pour des sorties occasionnelles de courte durée, il est peut-être plus judicieux de vous orienter vers un modèle moins onéreux et moins technique.

En revanche, si vous multipliez les raids nocturnes et avez besoin d’une excellente portée (1200 lumens) combinée à une ergonomie soignée, vous trouverez dans l’Opalo 3 un allié fiable.

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